En 2019, j’avais commencé ma série « collapse now and avoid the rush » sur l’éffondrement de la société occidentale. À l’époque, on commençait déjà à voir les premiers signes, très subtiles, de l’effondrement: des taux d’intérêts negatifs et une montée du chômage dans les pays plus périphériques.

Deux ans plus tard, l’effondrement s’est accéleré. Non pas par le rechauffement global, comme croyaient les écologistes, non pas par la fin du pétrôle, comme je croiyais, mais par le coronavirus. En une année, toutes les institutions se sont écroulées: l’état, le système de santé, l’école et le monde du travail sont devenus l’ombre de ce qu’ils étaient avant, et le climat social est de plus en plus tendu.

Love among the Ruins *watercolour, bodycolour and gum arabic on paper *96.5 x 152.4 cm *ca. 1870 *signed b.l. with initials

Morale: les mois qui suivent s’annoncent difficiles.

On ne pourra plus compter sur l’État pour nous soutenir et résoudre nos problèmes: pour la plupart des États, la population n’est plus une ressource, mais plutôt un problème à gérer. Les pouvoirs publics vont faire le minimum indispensable pour que les gens ne se révoltent pas et ne fassent pas la révolution, mais rien de plus. Et pour éviter les révolutions, les autorités n’hésiteront pas à utiliser des méthodes coercitives, telles que des interdictions de travailler, de se déplacer ou de rencontrer du monde.

On sait aussi qu’on ne pourra pas conmpter sur le travail: les petites entreprises sont en train de tomber les unes après les autres, et les grandes n’hésiteront pas à licencier du personnel et à automatiser le plus possible leur processus productifs. L’époque où tout le monde trouvait un travail bien payé, et où les études étaient la garantie d’une position sociale est terminé. Aujourd’hui, si on trouve un moyen quelconque pour gagner de l’argent, c’est déjà beaucoup.

Dans ce monde en perdition, qu’est-ce que nous reste?

  • L’amour
  • Le sexe
  • Et la famille.

Dans cette époque difficile, tout ce qui nous reste est la vie sentimentale et familiale. Si l’État obeit à ses logiques qui ne sont pas les nôtres, et le monde du travail n’hésite pas à se libérer de nous dès que nous ne lui sommes plus utiles, la famille est notre dernière chance: des personnes qui nous aiment, et qui ne nous laisseront pas tomber. Pour beaucoup d’entre nous, le fait d’avoir une famille fera la différence entre la vie et la mort.

D’où l’importance de bien réussir sa vie familiale.

Si vous vous retrouvez dans une famille disfonctionnelle, vous n’aurez nulle part pour vous réfugier. Pas de cafés ouverts pour passer la journée, pas de vie professionnelle dans la quelle s’épanouir, pas d’institutions pour femmes battues pour vous accueillir.

Si votre couple est prêt à se défaire à la première infidélité, vous vivez avec une épée de Damoclès sur la tête. Un amour passager de l’un ou de l’autre, et la famille se défait à toute vitesse. Et étant donné que, dans la situation actuelle, avoir deux salaires dans une famille sera un luxe, la fin du couple fera sombrer tout le monde dans la pauvreté.

Et si vous passez trop de temps à attendre le prince charmant, ou à négliger votre vie familiale pour construire votre carrière professionnelle, vous risquez de vous retrouver sans travail et sans famille.

Donc, dans les prochains mois, la planification de son futur familial et sentimental sera un point essentiel.

Peu à peu, je développerai ces differents points. Si entre temps vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à me contacter!