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Suite à la deuxième vague d’hystérie autour du Coronavirus, j’ai fait quelques recherches supplémentaires, et les résultats ne sont pas du tout alarmants: probablement nous aurons une progression du virus pendant encore 1-2 semaines, puis une stabilisation à partir du 10 novembre (une fois que les derniers cas de la souche virale 2019 seront épuisés), une chute des infections en novembre-décembre, puis une nouvelle vague d’infections en janvier-février 2021, avec une nouvelle souche virale).
(Mise à jour de janvier 2021: la progression du virus s’est arrêtée en Suisse Romande le 10 novembre, et les infections ont chuté à partir du 16 novembre. Depuis le 15 décembre, le nombre de cas s’est stabilisé sur un niveau relativement bas, et pour l’instant on ne voit pas de nouvelle vague en janvier).


Alors, pourquoi tant de bruit?
Le problème est que notre société a un approche progressiste. Et l’approche progressiste devient de moins en moins adapté à comprendre les phénomènes de notre monde.
L’approche progressiste se base sur deux mythes:
- le mythe du progrès.
Le mythe du progrès part de l’idée que tous les phénomènes doivent suivre une courbe exponentielle: on part avec un démarrage lent, presque imperceptible, et puis on augmente de manière de plus en plus forte, jusqu’à l’infini et au delà.

Cela est valable pour les phénomènes positifs, comme pour les catastrophes:
- les ordinateurs vont devenir de plus en plus puissants, jusqu’à un moment (la singularité) où ils prendront le contrôle sur les humains.
- les véhicules vont dévenir de plus en plus puissants, et dans un futur proche on aura des voitures volantes et des voyages interstellaires.
- Le changement climatique rendra inhabitables de plus en plus d’endroits sur terre: des villes seront submergées, des autres deviendront des déserts, et les famies seront à l’ordre du jour.
- Un virus létal arrivera, fera sa progression exponentielle, et tout le monde mourra dans des atroces souffrances.
Par contre, dans la réalité, la plupart des phénomènes suivent une courbe sinusoïdale.

Au départ (entre 3/2 pi et 2 pi), la courbe sinusoidale suit la même progression que une courbe exponentielle. Ensuite, les deux courbes divergent: la courbe exponentielle progresse à l’infini, tandis que la courbe sinusoïdale arrête sa progression, fait un plat et puis redescend au point de départ.
Et si nous observons les différents phénomènes, la courbe sinusoïdale les décrit bien:
- les ordinateurs ont eu une progression fulgurante entre les années ’60 et 2000, puis le progrès a ralenti. Un ordinateur de 2020 fait presque les mêmes choses que un ordinateur de 2000. Le vieillissement des ordinateurs est plus un résultat de l’obsolescence programmée que d’un quelconque progrès technologique.
- Les véhicules ont eu leur progression technologique jusqu’aux années 80, puis ils se sont stabilisés. Les voitures roulent au maximum à 130 km/h, les trains à 200/300 km/h et les avions à 1’000 km/h. Et les voyages spatiaux se limitent toujours à l’orbite proche de la Terre.
- Le changement climatique, qui devait provoquer des cataclismes, provoque seulement des phénomènes locaux: des sécheresses par ici, des pluies par là, des feux de forêt ailleurs. Mais l’impact devastant sur la population n’a pas eu lieu: par comparaison, la désindustrialisation d’une partie d’Europe et d’Amérique a eu des conséquences bien plus graves.
- Au printemps 2020, le coronavirus a eu la même progression que toutes les autres épidémies: 2 semaines de croissance, 2 semaines de plateau, et 2 semaines de chute.


La société progressiste ne sait pas tenir en compte les phénomènes cycliques, donc pour elle, seulement deux options sont possibles: progrès ou catastrophe.
2. Le mythe du contrôle.
Parallèlement au mythe du progrès, nous avons le mythe du contrôle, qui dit que tout phénomène, pour porter des bénéfices, doit être strictement contrôlé et maîtrisé.

Le mythe du contrôle se résume à ça:
- Croissance exponentielle avec contrôle: progrès.
- Croissance exponentielle sans contrôle: catastrophe.
Donc, face à un phénomène naturel qui grandit de manière exponentielle, il faut absolument un contrôle. Donc, on suit de près la situation, on s’inquiète, on fait des conférences de presse, on propose des mesures de plus en plus strictes, afin de stopper cette catastrophe qui dérive du fait de laisser un virus circuler sans contrôle.

Le mythe du contrôle reprend aussi le mythe du Grand Effort Collectif:

- Si on arrive à contrôler la progression exponentielle, c’est parce que tout le monde a fait un effort. Bravo!
- Si la progression exponentielle continue sans contrôle, c’est la faute aux Ennemis du Peuple: les hérétiques, les bourgeois capitalistes, les climatosceptiques, les négationnistes du virus, les complotistes et tous ceux qui ne suivent le mythe du Grand Effort Collectif. Donc, il faudra serrer la vis contre les Ennemis du Peuple, se serrer les coudes et faire encore un Grand Effort Collectif Supplémentaire (et si ça ne marche toujours pas, on fera encore un autre effort, et on blâmera encore plus les Ennemis du Peuple).
Dasn la réalité, le mythe du contrôle se limite à suivre les événements: quelques ajustements locaux sont possibles (la construction de quelques ponts et quelques tunnels, une progression plus lente du virus dans quelques endroits délimités, la plantation d’une surface forestière…) mais globalement la nature continue à faire son cours selon sa courbe sinusoïdale.
Et quand la progression sinusoïdale des phénomènes naturels commencera à diverger de la progression exponentielle, les progressistes se féliciteront des résultats de leur effort.

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Absolument fascinant. Deux remarques toutefois :
À aucun moment la fonction sinus (représentée sur la deuxième courbe) ne se comporte comme une fonction exponentielle. Jamais.
Et la théorie de la sinusoïde appliquée au progrès technologique implique-t-elle que, dans le futur, les voitures, les trains et les avions iront moins vite qu’aujourd’hui ? Voire disparaîtront complètement quand on sera au minimum de la fonction ? Avant de revenir ensuite ? Sérieusement ?
Beau travail sinon.
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Si on doit être précis, la croissance exponentielle dont parlent toujours les progressistes est plutôt une croissance parabolique, qui s’approche mieux de la courbe sinusoïdale.
(après, il faut se rappeler qu’on parle de phénomènes physiques, donc les différentes courbes sont juste des approximations).
Les infrastructures de transport ont aussi leur cycle sinusoidal, qui a une période d’environ 60 ans. Après 60 ans, pour maintenir en état une infrastructure de transport, on dépense le même montant qui serait nécessaire pour refaire cette infrastructure à zéro. Donc, c’est à ce moment qu’on s’interroge sur sa pertinence, et sur le maintien ou pas de cette inrastructure. Si on regarde en détail, nous avons déjà eu au moins 3 cycles complets, avec un 4ème qui est en cours:
1775-1850: les canaux
1850 – 1925: les chemins de fer
1925 – 2000: les voitures et les avions
2000 – 2075: les réseaux téléphonique et internet.
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